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  • Photo du rédacteurRossier Jessica

Farrow & Ball s’allie au Natural History Museum, et c’est tout simplement sublime !


A priori, l’association d’une célèbre maison de peinture avec le non moins célèbre musée Londonien peut paraître surprenante. Quoique ! La nature nous donne quand même toujours le meilleur d’elle-même lorsque l’on parle de contraste et harmonie de couleurs.

Cette collaboration donne naissance, cette année, un à nouveau nuancier composé de 16 nouvelles et merveilleuses teintes, directement inspirées de la nature. 

Nous y retrouvons les 3 règnes ; le règne animal, le règne végétal et le règne minéral. Chaque couleur est soigneusement répertoriée. Ainsi, nous apprenons par exemple que le « Duck Green » se trouvera, comme son nom l’indique, sur le cou d’un canard Colvert, mais également sur la face supérieure des feuilles d’ifs, et dans de la Ceylanite, pour le règne minéral. 

Comme à son habitude, Farrow & Ball soigne sa présentation et choisit de mettre à l’honneur l’authenticité en reprenant le visuel créée deux siècles plus tôt, par un certain Werner...

Pour comprendre la démarche, il faut faire petit un bond dans le temps. Nous sommes en 1814, lorsque paraît, pour la première fois, un guide répertoriant toutes les couleurs présentes dans la nature: Le « Werner’s Nomenclature of colours ». Un petit bijou où, je cite :

« Chaque nuance spécifique pourrait être trouvée sur un animal, une plante ou un minéral. Le bleu de Prusse, par exemple, peut être situé dans le grain de beauté d’une aile de colvert, sur la partie dure d’une anémone violette bleutée, ou dans un morceau de minerai de cuivre bleu. »

Ce sytème de classification unique est créé par Abraham Gottlob Werner, minéralogiste de son état. Il séduit peintres et artistes, mais également et surtout, toute la communauté scientifique. Darwin lui-même, l’utilisera lors de ses voyages, dans les îles. 

Ce que je trouve vraiment très intéressant dans cette manière de présenter les choses, c’est l’intégration de la triangulation amenée par les 3 règnes.

Lors de l’élaboration de mes projets elle est omniprésente car il est primordial en architecture d’intérieur de travailler la tridimensionnalité pour équilibrer les espaces.

Beaucoup concentrent leurs efforts sur le sol et le plafond, oubliant de lier le tout, faisant ainsi l’impasse sur la verticalité alors que c’est sur cet axe que repose tout l’équilibre d’un projet.

Le travail de ces 3 éléments apporte richesse, densité et relief dans un intérieur.




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